vendredi 18 novembre 2011

Le beaujolais nouveaux

Et oui comme beaucoup, j'y vais de mon petit billet. A la gloire de la banane !

Le beaujolais nouveau (BN) est toujours l'occasion de folles discussions. D'une part chez les professionnels éclairés qui voient souvent dans ce vins l'occasion d'un dopage de vente avec les produits dérivés ou annexes. Ensuite, il y a les amateurs plus ou moins éclairés qui y vont des leurs critiques. Enfin les profanes, comme moi, qui suivent le mouvement.
"Ce n'est pas un vin", "Plutôt boire de la pisse" ou autres commentaires font partis de l'arsenal des détracteurs de cette tradition. Cependant, les statistiques commandées par médiametrie indiquent que 60% des français pensaient "fêter" le beaujolais nouveau. Donc nous sommes toujours dans un phénomène de masse.

Plutôt que de partir dans des débats inutiles, je vais faire un point sur la tradition, dresser un portrait type sans tenir compte des variations.

Celle-ci commence en 1951 et a donc 60 ans. A l'époque, une loi est votée pour fixer les conditions de vente de vin de l'année avant le 15 décembre (pour les AOC). Depuis 1985, le BN peut être commercialisé à partir du 3° jeudi de novembre.
Sur le principe, il s'agit d'un vin de primeur qu'on retrouve sur les terroirs du beaujolais et beaujolais village. Il est essentiellement composé d'un gamay noir vinifié par macération carbonique. Cette vinification courte donne un vin rouge (rubis avec reflet violet) peu tannique, fruité (gout de banane) et qui ne se garde pas plus de quelques mois.
Une grande partie de la production est exportée est Asie où ce vin rencontre un franc succès.

Au vue de tout ça, oui j'ai organisé dans mon entreprise un pot accompagné de charcuterie et fromage. Il s'agit d'une tradition qui n'a jamais mis en avant la qualité mais plutôt la convivialité, qui nous manque tant dans ce monde...

Bonne dégustation

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